Au moment du solstice d’hiver, tout un processus parvient à son accomplissement, qui s’est poursuivi, durant des mois, dans un profond silence. En même temps que la lumière du soleil diminue, l’âme humaine se retire de plus en plus de la plénitude de la lumière et de la chaleur de l’été, pour rentrer en elle-même.
En automne, l’équilibre entre lumière et obscurité représente un seuil et, au moment le plus sombre de l’année, une lumière intérieure cherche à briller.
Cette période de l’année représente la fin et en même temps un nouveau début, une nouvelle naissance. C’est l’espace entre la mort et la vie. Le vide, le silence, l’espace infini…
Cette période nous apprends à ralentir, à nous arrêter, à écouter et à nous poser avec la nature qui est en repos. Cette période nous aide à trouver notre centre, un soutien pour nous-mêmes qui arrive de l’intérieur de nous, indépendamment de ce qui se passe autour de nous. Une ancre, le point où nous nous sentons totalement en paix, remplis de certitude, de confiance, sereins. Un point dans lequel nous pouvons nous détendre et nous reposer. C’est un temps pour la réflexion, la méditation, les balades contemplatives, des rêveries. Pour ne rien faire et juste être. Des qualités qui nous manquent cruellement à notre époque et dans notre société.
Dans cette plus grande obscurité extérieure, nous avons chacun la possibilité de faire briller notre lumière intérieure. Nous pouvons retrouver l’étincelle d’Esprit, la source de notre force intérieure, la force qui nous permet de faire face à l’obscurité qui nous entoure. L’enfant lumière nait en nous. Nous qui sommes nés physiquement, nous devons naitre aussi spirituellement, dans l’Esprit. Car nous avons tous en nous l’enfant divin, une étincelle de la lumière divine, de la conscience universelle qui peut, qui doit naitre de la Vierge – notre âme pure – pour qu’on devienne ce que nous sommes essentiellement: des êtres spirituels.
Le moment est propice pour faire ce travail sur soi, un travail qui ne peut s’effectuer qu’à partir de la paix intérieure, dans des moments de calme que nous avons réussi à arracher à l’agitation du quotidien.
Le sens du solstice d’hiver s’explique aux nombreux niveaux. Mais au centre-même de toutes les interprétations est la naissance du Soleil, aussi bien du point de vue universel que du point de vue personnel. Le solstice est, dans beaucoup de traditions, la date de naissance des déités solaires: Ra, Mithra, Odin, Lugh, Jésus…l’enfant divin venu d’une naissance miraculeuse virginale.

Comment puis-je me connecter aux énergies de ce moment de l’année?
- Je fais une balade dans la nature en pleine conscience de ce qui m’entoure. Je sens le froid me revigorer, je m’empreigne du silence qui règne, consciente que à l’extérieur tout est ralenti, endormi mais à l’intérieur la vie continue.
- Je m’accorde des moments de contemplation et de silence avec moi-même. J’acueille les questions qui émergent, j’en profite pour faire le tri à l’intérieur de moi.
- Je m’accorde une relaxation avec une visualisation qui me permet de me reconnecter avec ma force, mes ressources intérieurs.
- Je me réuni avec d’autres femmes pour célèbrer, marquer ce moment de passage dans la roue de l’année.
- Je essaie de créer une atmosphère hygge – un sentiment de bien-être, une humeur joyeuse et une atmosphère intime et chaleureuse avec des bougies, des tisanes chaudes, une bonne pâtisserie de Noël, un jeu de société avec ma famille, un bain chaud. Simplicité, quiètude, proximité.